1850
Implantation de la ferme Tissot et du premier chai.
1895 et 1902
Louis Tissot est Maire de Chignin.
1900
Louis et son fils Laurent Tissot replantent les 1ères vignes après le phylloxéra.
1906
Naissance de Marius Tissot, petit fils de Louis, qui consolide l’activité de la ferme, et se marie avec Gabrielle, notre grand-mère.
1963
Monique, notre mère, reprend la ferme TISSOT et se marie avec Alexis Berthollier.
1970
Alexis participe à la création de l’appellation d’origine contrôlée AOC « Vin de Savoie » …
Nos parents convertissent la ferme de la polyculture vers la monoculture de la vigne !
1995 et 1998
Nous, Denis, puis Didier, prenons la suite …
1850 – 1960 ... déjà des vignes
Nos aïeux plantent les premiers ceps à Chignin
Nous n’avons connu que notre grand-père, Marius TISSOT (ici sur la photo avec son épouse Gabrielle qui tient dans ses bras sa fille, Monique, notre mère) né au début du siècle passé, en 1906. Mais c’est bien son grand-père Louis TISSOT, avant son père Laurent, qui a fondé l’exploitation agricole et construit le premier corps de ferme vers 1850. A l’époque, ils cultivaient quelques parcelles de vignes pour leur consommation personnelle, et vendaient le reste les meilleures années de récolte, aux bistrots de Chambéry.
Après la crise du phylloxera, au début du 20ème siècle, Laurent replantait quelques arpents de vignes que nous cultivons toujours. En 1960, notre grand-père Marius et notre grand-mère Gabrielle travaillaient toujours en polyculture/élevage, et entretenaient un peu moins de 2 hectares de vignes.
Pendant ce temps-là, de l’autre côté de la vallée, à Apremont
Victor Berthollier (en photo avec le béret à droite), notre grand-père paternel est l’un des tous premiers à mettre son vin en bouteille pour le commercialiser. A cette époque, vers 1950, l’usage général en est encore à la commercialisation en tonneau, en vrac.
1850 – 1960 … déjà des vignes, mais pas que
Nos aïeux plantent les premiers ceps de vigne à Chignin
Nous n’avons connu que notre grand-père, Marius TISSOT (ici en photo avec son épouse Gabrielle avec dans ses bras sa fille Monique, notre mère), né au début du siècle passé, en 1906. Mais c’est bien son grand-père Louis TISSOT, avant son père Laurent, qui a fondé l’exploitation agricole et construit le premier corps de ferme vers 1850. A l’époque, ils cultivaient quelques parcelles de vignes pour leur consommation personnelle, et vendaient le reste les meilleures années de récolte, aux bistrots de Chambéry. Après la crise du phylloxera, au début du 20ème siècle, Laurent replantait quelques arpents de vignes que nous cultivons toujours.
En 1960, notre grand-père Marius et notre grand-mère Gabrielle travaillaient toujours en polyculture/élevage, et entretenaient un peu moins de 2 hectares de vignes.
De l’autre côté de la vallée, à Apremont -
Victor Berthollier (en photo avec le béret à droite), notre grand-père paternel est l’un des tous premiers à mettre son vin en bouteille pour le commercialiser. A cette époque, vers 1950, l’usage général en est encore à la commercialisation en tonneau, en vrac.
1960 – 1995 … Naissance d'un domaine viticole savoyard
Monique Tissot, notre mère,
1963 – C’est Monique, notre mère, qui prend alors la ferme. Elle se marie avec Alexis qui, lui, quitte la ferme de son père Victor Berthollier et traverse la vallée pour celle de sa femme.
C’est le début du grand changement
En 1970, nos parents abandonnent la polyculture pour consacrer leur entière activité à la vigne. Alexis et quelques viticulteurs savoyards fondent l’AOC Vin de Savoie, et il remet en route la Coopérative des Vins fins de Montmélian.
Mais quel changement !
Les machines prennent de plus en plus de place. Les produits chimiques de synthèse s’imposent. Il faut simplifier le travail, diminuer le temps de main-d’oeuvre, pour travailler de plus grandes surfaces. La « ferme » qui devient une « exploitation » agricole, dans le vocable quotidien, passe de 2 hectares de vignes à 12 hectares en quelques années. Alors durant 25 ans, la première variable d’ajustement, pour assurer l’équilibre économique, est le volume de raisin. La quasi totalité de la commercialisation se fait par l’intermédiaire de la coopérative. La qualité, sans être totalement délaissée, n’est pour autant pas la priorité.
Et puis nous !
1995, Denis finit ses études et prend la suite de son père. 1998, Didier après 12 ans dans un autre métier, rejoint l’aventure de la vigne.
Rapidement un constat s’impose : le modèle productiviste nous envoie dans le mur et nous ne voulons pas en faire notre métier …
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1995-2010 | À notre tour
Denis et Didier prennent les rennes du domaine, et se lancent dans de grands projets, comme la remise en parcelle du Chignin-Bergeron. En même temps, les vins du domaine font leur entrée au Guide des Meilleurs Vins de la Revue du Vin de France.
2010 à maintenant | Un nouveau départ
Découvrez comment le domaine familial a été réinventé, en passant de la viticulture conventionnelle à la certification en agriculture biologique. Il devenait vital pour nos sols, notre terroir et nos vins, de changer de méthode.