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2010 à maintenant ... Nouveau départ !

Retrouver l'équilibre des sols, des vins ...

Revenir au bon sens paysans.

2011

Abandon définitif du désherbage, des traitements anti-pourriture et des engrais chimiques.

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2012

Premières cuvées parcellaires :
« Les Salins » et « Argile sur Schiste ».

Première cuvée d’assemblage :
« Sel de Marius » (Pinot noir et Gamay).

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2012 à 2016

5 longues années …
Les vignes, sans perfusions chimiques,
doivent se réadapter :
25 à 35 % de perte !

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2017

Enfin une belle récolte !
La vie des sols reprend, celle de la vigne aussi …

Début certification Agriculture Biologique.

Plantation des premiers ceps de Persan.

Une nouvelle cuvée parcellaire :
« La Coulée de Proserpine"

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2018

Première vinification sans soufre pour tous les vins rouges.

Première vinification en amphores pour « Les Granges Tissot » et « Les Salins ».

Première fois, Thomas et ses mules dans nos vieilles vignes. 

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2019

Tous les vins sont vinifiés sans soufre.

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2020

Premier millésime certifié AB pour tous nos vins rouges 2020.

Première mise en bouteille pour 2 petites nouvelles,
« Arbyolâ »  (cépage Persan rouge) et « Ripe Soleil » (vin orange).

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2021

Biodynamie, concrétiser.

Premier millésime certifié AB pour tous nos vins blancs 2021 issus du cépage jacquère :
Chignin Vieilles Vignes et Argile/Schiste.

VIGNERON, D’ABORD LAISSER LA NATURE NOUS APPRENDRE…

"Chronique d’un terroir qui a faillit nous échapper" 

L’enchantement

2005 à 2008, il y a eu ces 4 tout premiers millésimes de notre cuvée Exception. Le vin, tiré de ces coteaux tout juste défrichés et remis en culture, était très bon, EXCEPTION-nel,  et aussi , nous n’en doutions pas, ETERNEL.

La désillusion

Et puis après 2009, le train des bons millésimes a poursuivi sa route, mais sans nous ! A l’évidence, Exception 2010, 2011, 2012 ne rentreraient jamais dans la cour de nos grands millésimes précédents.

Cette période fût dure et pleine de doutes : penser avoir touché le monde très fermé des grands vins de terroir et se retrouver ensuite à l'écart. Quelle désillusion!

Il devenait vital pour nos sols, notre terroir, nos vins, notre santé mentale … de changer de méthode !!  

 La chimie, faux allié

La première leçon était qu’un beau terroir seul ne suffisait pas. Vraisemblablement nos interventions, à peine le temps d’une décennie, avaient enrayé un des « mouvements » de notre nouveau « beau terroir ».

Ce terrible constat remis en question quelques unes de nos certitudes. Nous sommes allés requérir l’avis de quelques personnages ayant exploré d’autres voies, et le diagnostic a été rapide et sans appel. Une ronde infernale, vers le bas, s’était mis en branle, implacable : désherbants chimiques, terres sans vie qui s’érodent, vignes malnutries et malades donc produits curatifs … Déséquilibres physiologiques toujours en progression, encore produits chimiques … Raisins mal foutus, mauvais jus, donc encore produits et levures industrielles dans la cave pour masquer le manque …

 Une porte s’ouvre

Alors, on a continué à travailler, observer, souspeser, dans la vigne mais aussi dans les livres, les manuels, avec les collègues vignerons … Un autre métier, en somme. D’une information à l’autre, il fallut un peu de temps pour toucher du doigt le vaste monde du vivant que nous respirions, en surface, tranquillement, et sur lequel nous marchions tous les jours, totalement ignorants. Un monde où le vers de terre, les bactéries, les champignons, les mycorhizes rendent les éléments du sol à la plante qui elle-même retrouve alors son équilibre, ses mécanismes d’auto-défense …

  

Une bonne raison de continuer

Année après année, comprendre cette mécanique, cette machine phénoménale du vivant dont les leviers sont bien plus puissants et salutaires que toutes les béquilles chimiques, devenait, sinon une addiction, la bonne raison de continuer ce métier. Le respect du vivant oblige à faire des choix. Entre ces deux là, … comprendre pour faire mieux …et travailler pour gagner plus …  l’un devient de moins en moins pertinent !

2011 | UN AUTRE MONDE DU VIVANT: LE SOL

Fini les désherbants chimiques 

Labour superficiel et fauchage, nous décidons de généraliser cette méthode à l’ensemble du vignoble. L’expérience acquise, lors des 10 années précédentes dans les « nouveaux » coteaux méridionaux de la Savoyarde, nous démontre que des sols reposés, n’ayant jamais subi de désherbage chimique, autrement dit des sols sains, naturels et vivants, permettent d’élaborer des vins d’une grande complexité. Mais qu’il suffit de quelques années d’épandages chimiques au sol pour tout réduire à néant. C’est à la fois le pouvoir et la fragilité du vivant. Ce maillon qui permet en partant de la plus grande source d’énergie disponible sur terre, la photosynthèse, de fabriquer à partir du couvert végétal du sol, tout un écosystème souterrain qui nourrit à son tour la vigne. Un apport nutritif qui comprend toute la diversité et donc la particularité du sol du lieu même où il se trouve. Ce levier naturel, où il est juste question de faire travailler des « petites bêtes » invisibles, ouvre des perspectives quasi infinies quant à la singularité et à l’énergie du futur vin.

2013 | LE GOUT DES PARCELLES

Les liaisons dangereuses de la typicité.

En 2013, l’idée que les vins parcellaires sont la suite naturelle aux sols vivants, sonne comme une évidence. Alors en avant pour nos 2 premières cuvées Argile sur Schiste et Les Salins. Mais que ce cache-t-il derrière l'idée de parcellaire ? L'essentiel est de comprendre et différencier chacune de ces deux notions : l’authenticité et la typicité. Faire des vins d’un certain type, un travers que les vins d’appellation ont pris avec des cahiers des charges orientant un arôme et un goût type pour chaque vin, que de nombreux petits chimistes s’appliquent à faire dans leur cave avec l’aide de quelques recettes bien connues. Ce n’est pas faire des vins authentiques, qui collent à la réalité du lieu et à une manière de faire qui n’utilisent que les leviers naturels. Des leviers trop complexes que la chimie de la typicité ne peut pas reproduire.

2012 – 2016 | LES RAISINS DU CHANGEMENT

Le long chemin du cycle de la fertilité naturelle

Un tiers de bons raisins en moins ! Cinq longues années de conversion… Les notions de quantité, de volume, sont bien souvent opposées à celles de qualité, surtout dans le vin, nous sommes bien d’accord. Un socle de récolte est néanmoins nécessaire si l’on veut continuer dans le métier ! Les vignes en conversion, sans perfusions et béquilles chimiques, doivent se réadapter. Le retour de l’herbe dans les vignes, avant d’être un allié vers l’auto-fertilité des sols (entrée du carbone), est d’abord un concurrent direct de la vigne (faim d’azote). La chute de la production est alors spectaculaire… chez nous, un quart à un tiers de bons raisins en moins ! Le début d’équilibre des différentes biomasses, bactéries du sol, vers de terre, rhizosphère… n’est atteint qu’après 4 à 5 ans, dans les meilleures conditions. Il nous faudra attendre la récolte 2017 pour remettre et garder un peu de vin en cave pour le vieillissement.

2020 | CERTIFICATION AB

Un petit coup de tampon ! Tous nos vins rouges (millésime 2020) sont certifés Agriculture Biologique, ça fait toujours mieux, un petit coup de tampon AB sur l’étiquette !

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Paiement sécurisée cryptage SSL

Dégustation au caveau 7/7 jours

(sauf jours fériés)